Berceau de l’industrialisation, l’Europe était à l’apogée de sa puissance au moment d’aborder le vingtième siècle à toute vapeur. Deux guerres mondiales dévastatrices plus tard, elle abandonnait son hégémonie économique, scientifique et culturelle sur les ruines encore fumantes de son prestigieux passé. Elle en paie le prix aujourd’hui, comme le montre le sursaut d’un populisme qu’on croyait définitivement relégué dans les placards de l’Histoire. Comment se fait-il que la barbarie ait pu atteindre son point culminant au sein d’une civilisation qui a pourtant inventé les Lumières et qui s’est illustrée comme fer de lance de l’humanisme et des idées de progrès ? Comment ce riche héritage culturel a pu s’effacer en si peu de temps pour laisser la place à la folie destructrice ? Laurent Moyse tentera de décortiquer les raisons qui ont amené le Vieux Continent à s’automutiler.

Dans la cadre de l’exposition « Le procès des  grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international à Nuremberg : un procès fondateur »

Sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France et du Comité pour la Mémoire de la Deuxième Guerre Mondiale

Organisation : neimenster, Association Victor Hugo, Institut Français du Luxembourg, Institut Pierre Werner, Centre for Contemporary and Digital History, Cinémathèque de la Ville de Luxembourg.