La 6e édition du Prix Victor Hugo de la Francophonie invite les lycéens et étudiants du système scolaire luxembourgeois à écrire un texte, à partir des 10 mots de l’opération « Dis-moi dix mots »

Concours du meilleur texte en français

L’Institut français du Luxembourg, organise, en partenariat avec l’Association Victor Hugo, l’Association des Professeurs de français du Luxembourg (AFPL) et le soutien de Mansart S.A., le Prix Victor Hugo de la Francophonie, concours lycéen et étudiant du meilleur texte en français !

Piloté par un Comité comprenant des représentants de l’Institut français du Luxembourg, de l’Ambassade de France au Luxembourg, de membres de l’Association Victor Hugo et de professeurs de l’Association des Professeurs de français du Luxembourg, ce concours est organisé dans le cadre du Mois de la Francophonie 2024, et de la mise en œuvre du « Plan pour la Langue française et le plurilinguisme », annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron le 20 mars 2018, afin de promouvoir la francophonie dans le monde.

Il s’agit d’un concours de production littéraire à destination des lycéens, reposant sur un travail linguistique, à partir des 10 mots de l’opération « Dis-moi dix mots » organisée chaque année par les ministères français de la Culture et de l’Éducation Nationale.

Pour 2024, les dix mots choisis sont : adrénaline ; aller aux oranges ; champion ; collectif ; échappée ; faux départ ; hors-jeu ; prouesse ; mental ; s’encorder. Entre 400 et 600 mots, le texte produit doit contenir au moins 5 des 10 mots de l’opération « Dis-moi dix mots ».

Le concours est ouvert aux lycéens des classes supérieures de l’enseignement secondaire du système scolaire luxembourgeois (ou niveau équivalent des autres établissements) ainsi qu’aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur et en formation BTS luxembourgeois.

Tous les participants se verront remettre chacun un diplôme nominatif de participation. Les lauréats se verront attribuer en plus un prix d’une valeur allant de 100 à 500 euros.

Rejoignez nous pour une conférence passionnante sur l’astronomie !

         —     Conférence animée par Sébastien Vievard

En partenariat avec Vauban, Ecole et Lycée Français de Luxembourg et UNIVERSEH

Sommes-nous seuls dans l’Univers?  Existe-t-il une planète similaire à la Terre dans l’Univers?

Ces questions suscitent l’intérêt des astronomes et des passionnés d’astronomie depuis des générations. Depuis la première détection d’une exoplanète orbitant autour d’une étoile similaire au soleil en 1995 par l’Observatoire suisse de Genève, quelques milliers d’exoplanètes ont été répertoriées par différents observatoires sur Terre et dans l’espace. Les avancées technologiques en termes d’instrumentation spécifique à la recherche d’exoplanètes sont actuellement en pleine expansion, et nous rapprochent de plus en plus d’une réponse formelle à la question de l’existence d’une planète susceptible d’abriter la vie telle que nous la connaissons. Le télescope Subaru, situé sur la montagne sacrée du Mauna Kea à Hawai’i, joue un rôle important dans cette chasse aux exoplanètes. Sa situation géographique privilégiée place ce télescope sur l’un des sites les plus uniques et signifiants au monde de par son Histoire et sa topographie.

Imaginez devoir être capable de discerner une luciole assise sur la balustrade d’un phare depuis des milliers de kilomètres. Cette analogie, où le phare et la luciole représentent respectivement la lumière d’une étoile et celle d’une exoplanète, donne un aperçu de l’un des défis majeurs à relever afin de pouvoir photographier une exoplanète. Nous parlerons d’outils tels que l’optique adaptative, la coronographie ou encore la spectroscopie, développés au télescope Subaru pour répondre à ces défis, et montrerons qu’il est dorénavant possible de prendre des clichés avant, pendant et après la naissance de nouveaux mondes.

         —     Sébastien Vievard

Dr. Sébastien Vievard est un scientifique français travaillant au télescope Subaru à Hawai’i. Spécialisé dans l’instrumentation pour l’imagerie d’exoplanètes, ses activités gravitent autour de l’astrophotonique, l’interférométrie, la spectroscopie et l’analyse de front d’onde. Dans un cadre international, il collabore avec plusieurs équipes pour développer, installer et piloter des instruments d’imagerie haut contraste pour sonder les environnements circumstellaires.

L’intelligence artificielle modifie le paysage de la création artistique, instaurant un dialogue entre l’homme et la machine. Nous vous invitons à explorer cette dynamique avec l’artiste aurèce vettier et l’expert en IA Valentin Schmite lors d’une conférence-débat enrichissante, dans le cadre de la Luxembourg Art Week. 

         —     Conférence avec Paul Mouginot (Artiste et créateur du projet aurèce vettier) et Valentin Schmite (Expert en AI, auteur, fondateur IA Ask Mona)

                 Lieu : Art Talks | Langue: Français

Aurèce vettier utilise l’IA comme un outil de création, explorant ainsi de nouvelles frontières artistiques. De son côté, Valentin Schmite, auteur de « Propos sur ce robot qui parle » et fondateur de la start-up d’IA Ask Mona, examine la rencontre entre l’art et la technologie sous un angle réflexif.

La conférence débutera par un retour sur l’histoire des relations entre les machines et les artistes, mettant en lumière comment l’art peut catalyser l’innovation technologique. Ils aborderont ensuite la création contemporaine à l’aune de l’IA générative, explorant la manière dont cette technologie peut enrichir le processus créatif. Pour conclure, la discussion se tournera vers les enjeux éthiques et juridiques induits par l’IA dans l’art. Nos intervenants discuteront des implications en matière de propriété intellectuelle et de l’évolution de la créativité dans ce contexte technologique émergent.

         —      Valentin Schmite

Valentin Schmite explore les liens entre l’art et l’intelligence artificielle. Il a cofondé Ask Mona en 2016 pour rapprocher les institutions culturelles de leur public grâce à la technologie. Depuis 2018, il enseigne un cours consacré à l’IA et la culture, à Sciences Po. Parallèlement, il enrichit le débat public en tant qu’auteur. Son dernier livre, « Propos sur ce robot qui parle : Entretien avec ChatGPT », marque une étape singulière, explorant les dialogues entre humain et machine, et soulignant les enjeux de cette technologie novatrice.

         —      aurèce vettier

Aurèce vettier, créé par Paul Mouginot en 2019, est un projet artistique mêlant art et technologie. L’identité d’aurèce vettier permet des explorations entre l’espace réel, où l’art prend forme physiquement, et l’espace virtuel des données, enrichi par des algorithmes d’intelligence artificielle. Cette démarche transforme les éléments générés par machine en matière première, élargissant ainsi les horizons conceptuels. La poésie, élément central de sa pratique, a donné lieu à une collaboration initiale avec une machine pour publier un livre. Poursuivant une exploration des approches génératives datant des années 1950, aurèce vettier crée des œuvres qui naviguent entre le réel et le virtuel, comme en témoigne par exemple sa série « Herbariums Potentiels », fusionnant formes artistiques traditionnelles et créations numériques inspirées par l’IA.

L’artiste française Pauline-Rose Dumas, qui a participé en 2022-2023 au Artists Development Programme de l’Institut BEI, a été invitée à investir l’espace du café de Luxembourg Art Week avec un ensemble de nouvelles œuvres. Son installation, titrée Café Pauline, prolonge ses recherches sur l’association de sculptures en fer forgé et d’œuvres textiles.

         —     Projets spéciaux, Luxembourg Art Week
                 09-12 novembre 2023

Pauline-Rose Dumas (Paris-1996) est une artiste-textile française qui intègre le fer forgé et le dessin à ses installation à grande échelle. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris avec félicitations du jury (2022) et du Chelsea College of Arts (Londres, 2019). En 2022 elle participe au programme de résidence pour les artistes émergents de la Banque Européenne d’Investissement du Luxembourg sous le mentorat de Tatiana Trouvé, à l’issue de laquelle deux sculptures intègrent la collection de la BEI en 2023.

Les installations de l’artiste font toujours état d’une relation entre le lieu d’exposition et l’atelier dont elles emergent. De ces dimensions volontairement exagérées de motifs et de formes, s’ouvre une dimension plus personnelle propre à l’artiste : le témoignage de l’univers de ce qui se compose et se transforme, dans l’intimité du processus de création.

Dans cet espace sans cimaise du café, c’est la sculpture qui agit comme paroi. L’installation est ici la surface qui délimite l’intérieur et l’extérieur du Café Pauline, et qui agit comme une invitation à passer de l’autre coté des oeuvres exposées. Le public est invité à entrer dans un vocabulaire de formes qui transitent de l’échelle humaine à l’échelle de l’architecture du lieu. De grands patchworks textiles présentent des motif qui s’épanchent: tâche, fluides, empreintes, des formes qui ont une emprise sur le vide, qui échappent au contrôle pour surprendre par leur liberté.

La sculpture des éléments en fer forgé est ici présentée comme une écriture de l’espace, comme une ligne de dessin qui sillonne les pages de carnet gigantesques en acier. Ces lignes libre qui rythment l’installation représentent le fil de la pensée, le pouvoir de la parole, de ce qui s’échange dans un lieu public, un café, comme de ce qui est annoté en silence dans un carnet.