Vie pratique
La sécurité sociale étudiante et les mutuelles
La protection médicale française, assurée par la Sécurité sociale, est de bonne qualité. Depuis le 1er septembre 2018, les étudiants français qui s’inscrivent pour la première fois dans un établissement d’enseignement supérieur français ne changent pas de régime obligatoire d’assurance maladie pour le remboursement de leurs frais de santé. Ils restent affiliés en tant qu’assuré autonome à leur régime actuel de protection sociale, généralement celui de leurs parents ou tuteurs légaux, et ce quel que soit ce régime (général, agricole ou autre).
Les étudiants ressortissants de l’Espace Économique Européen en sont dispensés dès lors qu’ils sont titulaires pour toute l’année universitaire d’une carte européenne d’assurance maladie ou d’une attestation d’assurance privée couvrant l’ensemble des risques médicaux sans restrictions tarifaires.
La Sécurité sociale rembourse en moyenne 60% des dépenses de maladie. A côté de ce système obligatoire, des mutuelles étudiantes permettent de compléter cette couverture jusqu’à la gratuité complète des soins.
Les deux principales mutuelle étudiantes sont :
▪ La LMDE (La Mutuelle des Étudiants)
▪ L’ emeVia, qui regroupe 11 mutuelles étudiantes régionales.
Les services d’accueil des établissements d’enseignement supérieur
L’arrivée dans un nouveau pays peut être délicate. De nombreux établissements ont donc mis en place des dispositifs d’accueil destinés à leurs étudiants internationaux. Ces dispositifs sont variés : ils peuvent comprendre l’accueil à l’aéroport, la réservation d’un logement, un suivi personnalisé, un tutorat ou des cours de français langue étrangère. Les PRES, les universités et les écoles sont à votre service.
Campus France vous conseille pour organiser au mieux votre arrivée en France.
Se restaurer
Les restaurants universitaires (restos U) sont ouverts à tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur agréé par la sécurité sociale. Ils sont situés à proximité des sites universitaires. On trouve également des cafétérias dans l’enceinte des facultés pour un petit encas entre les cours.
Dans les restos U, un repas équilibré coûte 3,25 euros. Il s’agit d’une aide matérielle financée par l’État à travers le CNOUS et les CROUS.
Comment trouver un travail pendant ses études ?
Les étudiants à la recherche d’un emploi temporaire peuvent s’adresser au service des emplois temporaires (ou service jobs étudiants) des CROUS et consulter le site http://www.jobaviz.fr/
De nombreuses possibilités existent également pour être conseillés ou accompagnés en tant que jeunes diplômés :
– L’association Pour l’Emploi des Cadres (APEC)
L’APEC propose plusieurs services aux jeunes diplômés comme le simulateur d’entretien ou le coaching individualisé. Renseignez-vous auprès de l’association ici.
– Les Centres d’Informations Jeunesse (CIJ)
– Le Pôle Emploi Étudiant du CROUS de Paris
Il propose de nombreuses offres d’emplois temporaires chez les particuliers et dans les entreprises. Un conseiller Pôle Emploi accueillie, sur rendez-vous uniquement, pour proposer des conseils sur la rédaction du CV, de la lettre de motivation, etc.
– Le Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP) de son établissement
– Les missions locales
Elles peuvent accompagner dans la recherche d’un emploi et aider à trouver des solutions aux problèmes matériels qui se posent lors de la recherche d’emploi.
Gérer son argent
En France, la monnaie est l’Euro.
Les étudiants internationaux peuvent ouvrir un compte bancaire de “non-résident” (en euro ou dans une autre devise) ou de “résident” (également en euro ou dans une autre devise) si la durée du séjour le justifie. Il est conseillé de se renseigner auprès de sa banque habituelle pour savoir si elle est associée à un réseau français, ce qui peut faciliter l’ouverture du compte (parfois même avant votre arrivée en France) et les transferts de fonds.
Les principales cartes bancaires (Visa et Mastercard) sont acceptées par la plupart des commerçants français, souvent à partir de 15 euros. On trouve partout des distributeurs de billets de banque. Les paiements en argent liquide s’effectuent en euros exclusivement.
Se cultiver et se distraire
Tous les lieux culturels pratiquent une réduction pour les étudiants et proposent des formules d’abonnement.
Les établissements d’enseignement supérieur sont souvent au cœur des cités, à proximité immédiate de la vie culturelle et sociale des villes françaises : musées, librairies, cinéma, théâtres ou cafés ne sont jamais très loin.
Le statut d’étudiant facilite également la pratique des sports : il donne un accès privilégié aux installations sportives et les associations sportives sont très actives dans les écoles et les universités.
Se déplacer
Il est vraiment facile de se déplacer en France.
En train
La France dispose d’un des réseaux ferroviaires les plus performants au monde, grâce notamment aux trains à grande vitesse (TGV). Il est donc facile de se déplacer d’une ville à l’autre, même sur de longues distances : 4 heures de train seulement séparent Marseille, à l’extrême sud, de Lille, à l’extrême nord du pays (environ 1 000 km). Grâce au TGV, Paris est à une heure de Lille ou d’Orléans, deux heures de Lyon, de Nantes, de Poitiers, de Rennes ou de Dijon, trois heures de Marseille, de Montpellier ou de La Rochelle.
Par avion
De nombreuses lignes aériennes internationales ou intérieures au départ de chaque grande ville française permettent de rejoindre dans de bonnes conditions n’importe quel endroit du globe.
En voiture
Les infrastructures routières et autoroutières sont également d’excellente qualité. Vous pourrez utiliser en France votre permis de conduire national. La vitesse est limitée à 30, 40 ou 50 km/h dans les villes, à 90 km/h ou 80 km/h sur route et à 130 km/h sur autoroute.
Transports en commun urbains
La plupart des villes ont installé un système de réseau de vélos en libre-service, facile d’accès et bon marché. Dans la plupart des villes de province, les transports en commun sont assurés par les autobus ou par le tramway. Les villes de Marseille, Lyon, Lille, Toulouse et Paris ont un métro. Le métro parisien, très développé, reste le moyen de transport privilégié dans la capitale. Prolongé par le Réseau Express Régional (RER), il dessert Paris et ses banlieues (jusqu’à 30 km).
En taxi
Les tarifs pratiqués par les taxis sont strictement contrôlés en France, ils sont plutôt élevés en regard des standards internationaux. Toutes les voitures sont équipées d’un compteur (attention, celles qui n’en ont pas sont de faux taxis).
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